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Plagiat et infractions académiques

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Si vous constatez un cas flagrant de plagiat pendant une séance d’examen ou lors de la correction d’un travail, sachez qu’il ne s’agit pas d’une situation isolée. Nombre d’enseignantes ou d’enseignants doivent occasionnellement négocier avec des infractions d’ordre académique commises par une minorité de personne. En effet, pour diverses raisons, une étudiante ou un étudiant pourra être tenté de tricher lors de la réalisation d’une évaluation afin d’améliorer ses résultats. Que cette action soit posée de manière involontaire ou délibérée, elle n’en demeure pas moins inacceptable.

Quelques formes de pratiques associées au plagiat

Le guide Le plagiat : informer, sensibiliser et prévenir évoque un certain nombre de comportements répréhensibles associés au plagiat tels que:

  • copier le travail d’une étudiante ou d’étudiant ayant suivi le cours lors d’une session précédente
  • réaliser un travail en mode copier-coller à partir de plusieurs sources non citées ou non contextualisées
  • résumer sans attribuer l’idée à l’auteure ou l’auteur
  • utiliser ou déposer un travail acheté ou téléchargé sur Internet
  • prendre sur le Web un document ou une partie de document et le faire passer pour sien
  • remettre plusieurs copies d’un même travail, dans des cours différents, sans l’autorisation de l’enseignante ou de l’enseignant
  • obtenir les questions ou les réponses avant un examen
  • offrir, échanger ou recevoir de l’information pendant un examen
  • profiter de ressources non autorisées au cours d’un examen
  • copier ou tenter de tricher en regardant la copie d’une autre personne
  • se faire remplacer par une autre personne lors d’un examen.

Signaler un cas de plagiat

Être confronté à un cas de plagiat n’est jamais une expérience agréable. En tant que responsable de cours, il vous revient de veiller à la validité de la réussite des étudiantes et des étudiants et au respect du cadre réglementaire.

En tant qu'enseignante ou enseignant, vous avez l’obligation de signaler un cas de plagiat si des indices vous laissent croire qu’une étudiante ou un étudiant a commis une infraction. Plus précisément, le Règlement disciplinaire à l’intention des étudiants de l’Université Laval mentionne à l'article 90 que :

«Une personne en autorité qui a des motifs raisonnables de croire qu’un étudiant ou une étudiante est ou a été partie à une infraction est autorisée à:

a) demander à l’étudiant ou à l’étudiante de cesser la commission d’une infraction ou ses suites;

b) obtenir l’identité de la personne soupçonnée de l’infraction et des témoins, s’il y a lieu;

c) se faire remettre provisoirement un bien lié à la commission de l’infraction alléguée, lorsqu’un tel geste est nécessaire pour s’assurer que l’infraction alléguée cesse ou pour en établir la preuve ultérieurement.»

Ainsi, votre rôle consiste uniquement à signaler l’infraction et à rapporter les événements à la doyenne ou au doyen de votre faculté ou à la personne déléguée. Cette personne pourra ensuite transmettre au commissaire tous les renseignements et éléments de preuve qu’il détient et informer l’étudiante ou l’étudiant de la nature de la dénonciation transmise au commissaire (articles 92-93). La ou le commissaire ou encore le comité de discipline évaluera s’il y a eu plagiat. Le cas échéant, ce sont eux qui déterminent les sanctions.

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